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Découvrir de nouvelles limites : Mes réflexions sur l'expérience « Aller plus loin à Ottawa »

Rédigé par : Brent Mansfield, professeur d'école primaire (K-7), École primaire Lord Roberts, Vancouver, C.-B.

Légende de la photo : L'équipe d'athlétisme de l'école secondaire Immaculata d'Ottawa a fait quelques tours de piste avec Brent.


Le jeudi 30 novembre, j'ai couru 200 tours, soit près de 30 km, autour de la pelouse devant le Parlement pour demander une fois de plus au gouvernement du Canada d'honorer son engagement d'investir 200 millions de dollars par an dans l'alimentation scolaire. Des élèves de l'équipe de cross-country de l'école secondaire Immaculata et des sympathisants, dont Heather Norris, présidente-directrice générale du Réseau d’Ottawa pour l’éducation, se sont joints à moi pour faire les tours. Cette course dans la capitale nationale fait suite à la course de 200 tours, soit plus de 92 km, autour de mon école primaire à Vancouver, à laquelle mes élèves s'étaient joints à la fin du mois d'octobre. Ces deux courses attirent l'attention sur la promesse non tenue du gouvernement du Canada d'investir 200 millions de dollars par an pendant cinq ans pour mettre en place un programme d'alimentation scolaire pancanadien.


Le Premier ministre Trudeau et la ministre Jenna Sudds ont été invités à participer à la course et à recevoir des lettres d'élèves de tout le Canada. Le cabinet du Premier ministre m'a répondu que le Premier ministre avait reçu et apprécié mon invitation, mais qu'il n'était pas disponible. La ministre Sudds avait accepté de participer et m'avait envoyé un message la veille pour me dire qu'elle allait apporter sa tenue de course et se joindre à moi pour quelques tours. Malheureusement, pour des raisons de santé, elle n'a pas pu venir, mais elle m'a sincèrement remercié pour tout ce que je faisais et m'a dit qu'elle partageait ma passion pour ce projet. Nous sommes restées en contact depuis et je me réjouis de reprendre contact dans les semaines à venir.


Plusieurs députés sont venus me parler, notamment Don Davies (Vancouver Kingsway), Darren Fisher (Dartmouth-Cole Harbour), Lisa Hepfner (Hamilton Mountain), Irek Kusmierczyk (Windsor-Tecumseh), Taleeb Noormohamed (Vancouver Granville) et Adam van Koeverden (Milton). J'apprécie vraiment qu'ils aient tous pris le temps d'assister à la réunion pour manifester leur soutien. Je tiens à remercier chaleureusement Adam van Koeverden, qui non seulement s'est spontanément joint à moi pour faire quelques tours de piste sur la pelouse du Parlement, mais qui a également pris le temps, le lendemain matin, d'aller courir le long de la rivière des Outaouais et de prendre un café le lendemain matin pour discuter davantage.


J'ai remis un millier de lettres écrites au Premier ministre par mes étudiants et d'autres personnes de tout le Canada. Nous continuons à recevoir des lettres de tout le pays, qui seront remises au Premier ministre par l'intermédiaire du ministre Sudds, qui a aimablement accepté de les transmettre au Premier ministre Trudeau dans les semaines à venir. Je tiens à remercier chaleureusement tous les élèves qui ont écrit des lettres, ainsi que les enseignants qui les ont soutenus. En lieu et place du ministre Sudds, la députée et secrétaire parlementaire, Lisa Hepfner, a été la représentante du gouvernement qui a reçu les lettres écrites au Premier ministre pour les lui transmettre.


Le nombre d'élèves passionnés expliquant avec leurs propres mots pourquoi nous avons besoin d'un programme d'alimentation scolaire pancanadien a été une source d'inspiration. Voici quelques citations tirées des milliers de lettres que nous avons reçues : "Les programmes d'alimentation scolaire sont importants parce que..." :

«Une alimentation saine nous aide à apprendre, à nous concentrer et à rester attentifs.»
”«Ils nous aident à devenir forts et en bonne santé.»
«Les enfants en bonne santé permettent aux hôpitaux d'économiser de l'argent.»
«Je n'aime pas voir mes amis affamés.»
«Les élèves sont l'avenir, et une bonne alimentation les aide à mieux apprendre.»

Légende de la photo (de gauche à droite) : Stephanie Craze (ROPE), Carolyn Webb (CSAS), Heidi Yetman (FCE), Brenda Moore (The Food Sharing Project, Sarah Keyes (CSAS), Abhijit Potdar (Nutrition Blocs), Brent Mansfield (CSAS), Heather Norris (ROPE), et Dr. Amberley Ruetz (Université de la Saskatchewan).


Je m'en voudrais de ne pas prendre le temps de saluer la formidable équipe qui s'est mobilisée au cours du mois dernier pour rendre cette campagne possible. Merci à Carolyn Webb, Sarah Keyes et Ken Bejer de la Coalition pour une saine alimentation scolaire. Debbie n'a pas pu être présente en personne, mais elle nous a toujours soutenus à distance. Merci à Heather Norris, Stephanie Craze et Tracy Noble-Botting du Réseau d’Ottawa pour l’éducation. Merci à Amberley T. Ruetz, PhD, d'avoir été présente et d'avoir partagé la recherche de son rapport récemment publié sur les impacts économiques généraux de l'investissement dans un programme d'alimentation scolaire pancanadien. En tant que professeur, j'ai également été honoré et je me suis senti soutenu par la présence de Heidi Yetman, présidente de la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants, qui s'est adressée aux médias. J'ai également apprécié la présence de Jayden Paquet Noiseux, animateur du Parlement des jeunes canadien(ne)s et président du Conseil consultatif de la jeunesse du programme Les enfants d'abord Canada, qui a parlé de l'importance de l'alimentation à l'école de son point de vue.


Ce fut un véritable honneur et un privilège de pouvoir prendre le temps d'aller à Ottawa, de courir 200 tours au Parlement et de remettre les lettres écrites par des élèves de tout le Canada. Je suis encouragée par le niveau d'engagement et de soutien des politiciens que j'ai rencontrés en faveur de l'investissement dans l'alimentation scolaire. À un peu plus de trois mois de la présentation du budget 2024, nous avons besoin que le gouvernement fédéral passe à l'action. L'investissement promis de 200 millions de dollars est une prochaine étape essentielle en cette période critique. Il est temps d'investir dans l'alimentation scolaire. Avec un héritage d'amélioration de la santé publique, des résultats scolaires et de soutien aux économies alimentaires locales, nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas le faire.



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