Le 20 juin 2024, le gouvernement fédéral a lancé sa Politique nationale d’alimentation scolaire. Ce qui est remarquable, c'est que le premier ministre Trudeau et la vice-première ministre et ministre des Finances Chrystia Freeland ont lancé la politique dans des écoles où les élèves leur avaient écrit des lettres.
Le premier ministre Trudeau, la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, Jenna Sudds, et le ministre du Logement, de l'Infrastructure et des Collectivités, Sean Fraser, se sont joints aux élèves, aux enseignants et aux dirigeants communautaires de l'école secondaire Northumberland pour lancer la politique. Consultez le discours du premier ministre ici.
Cette école a été choisie parce que les élèves avaient activement écrit des lettres pour faire savoir au gouvernement fédéral pourquoi ils voulaient un programme national d’alimentation scolaire. Pour en savoir plus sur le Karma Closet et les lettres écrites par les élèves, cliquez ici.
Démontrant le pouvoir de mobilisation des élèves, le premier ministre a souhaité rencontrer les élèves qui avaient écrit les lettres. Ce fut un après-midi fabuleux, au cours duquel tout le monde a pu constater de visu l'incroyable équipe de rêve de l'école régionale secondaire de Northumberland - les élèves des métiers de service et culinaires, les bénévoles du Karma Closet, l'enseignante visionnaire Karen Berezowski, le leadership du chef Heighton et les produits cultivés par la classe d'agriculture de 11ème année de l'enseignante Kelly Timmons, qui font régulièrement leur apparition dans le nouveau bar à salades.
Quelques heures plus tard, lors du lancement de la Politique à l'école élémentaire Lord Roberts de Vancouver, en Colombie-Britannique, la ministre Freeland a fait part de son émotion face aux lettres envoyées par les élèves au gouvernement fédéral.
Lorsque l'enseignant Brent Mansfied a couru 200 tours au Parlement en novembre (voir le blog ici), il a remis au premier ministre près de 1 000 lettres d'élèves de tout le Canada. La ministre Freeland a lu quelques-unes des lettres d'élèves décrivant les raisons pour lesquelles l'alimentation scolaire est importante pour eux. Vous pouvez voir le discours de la ministre Freeland ici, comprenant :
« En voici une d’un élève de 7e année : « Un investissement dans le programme d’alimentation scolaire est une bonne idée, parce que plus les enfants sont en santé, plus la société est en santé. Le programme d’alimentation scolaire est important pour moi, parce que les enfants doivent être en santé.»»
« Et encore une autre d’un élève de 7e année : « Un investissement dans le programme d’alimentation scolaire saine est une bonne idée parce que de nombreux enfants n’ont pas le temps de se préparer quelque chose à manger ou ne peuvent pas se le payer. Nous avons besoin d’énergie pour jouer et obtenir de meilleures notes à l’école. Le programme d’alimentation scolaire est important pour moi parce que parfois, les enfants ont besoin de nourriture quand ils n’ont rien du tout. »»
Plus tard dans la journée, une annonce a eu lieu à Montréal-Nord, organisée par Les Fourchettes de l'Espoir, membre de la Coalition. La ministre du Revenu national, Marie-Claude Bibeau, et le ministre de l'Emploi, du Développement de la main-d'œuvre et des Langues officielles, Randy Boissonnault, ont parlé de l'importance de la mise en œuvre du Programme national d'alimentation scolaire pour la santé et la réussite scolaire de tous les enfants canadiens. Notre collègue Eva Sabouko, chargée à la mobilisation et aux communications du Collectif québécois - branche québécoise de la Coalition, et Marie-Josée Lapratte, chef des relations gouvernementales et municipales au Club des petits déjeuners du Canada, se sont jointes à eux.
Ce que ces visites démontrent, c'est que les histoires sont importantes. Nous avons une excellente occasion de soutenir les élèves qui veulent faire entendre leur voix sur les types de programmes d’alimentation qu'ils souhaitent voir dans leurs écoles et sur les raisons pour lesquelles ils attendent des politiciens qu'ils fassent ce qu'il faut et qu'ils soutiennent des programmes d’alimentation scolaire de qualité.
Comments